Sicile, lui etit fermement r6pondu qu'il пе pouvait pas
se charger de la faire parv6nir еп Angleterre. Talley-
rand n'aurait pas rompu la n6gociation pour cela, et
le ministbre anglais n'aurait рад еи besoin de faire
les grandes d6monstrations qu'il а cru devoir faire
роит gagner се grand point, de пе pas c6der la Sicile,
qui est entre ses mains. Mais, еп v6rit6, је n'aurai jamais
cru que les destin6es des Deux-Siciles eussent jamais
6tre conf16es entre les mains de mylord Yarmouth.
Vous пе, pouvez vous imaginer, quel mal nous а fait
ici dans l'opinion publique cette demande de la Sicile
(car le тёте јоит de l'arriv6e du courrier tout le
monde la savait, l'exception du ministre . de Naples,
qui l'on еп faisait ип secret). Les gazetiers les mieux
intentionn6s, et qui avaent parl6 auparavant avec la
plus grande chaleur pour induire le ministbre faire
de fortes demandes pour le royaume de Naples, se
sont tout de suite tu,• et та grande peine оп пе
parle plus de се dernier. Је souhaite de tout топ
coeur de те tromper, mais vous verrez que Виопа—
parte se d6sistera de la demande de la Sicile, еп di-
sa•nt qu'il fait се g6n6reux efort pour l'amour de la
paix, et m-r F. s'en donnera les violons, et les пот-
breux 6crivains gages qu'il а c61bbreront son 6ton-
nante fermet6 et sa grande adresse dans la n6gocia-
tion. М-т Р. а fiit dbji gagner ип grond point B-te
еп consentant que l'on fit deux traitbs s6par6s, l'un
avec la Russie, l'autre avec l'Angleterre, et que le mi-
nistbre frang,ais n6goci5t s6par6ment avec le ministbre
anglais et le russe; il appelle ceci des formalit6s, et il
а d6clarb qu'il • 6tait prdt у passer dessus, pourvu
que l'on n6goci5t dans le тДппе tems, et que l'on f0t
d'accord, et c'est cette ddclaration qui а f.ait condes-