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Londres, се ll septembre 1806.

Il est trbs-vrai que la reine est couteau tir6 avec

Acton. Dans toutes ses lettres moi, elle s'en plaint d'une

manibre trbs-ambre. Le g6n6ral Acton, d'un autre c0t6,

пе fait que se plaindre dans ses lettres moi dgs intrigues

des courtisans (et il пе те les потте pas) qui t&hent

de le contrecarrer еп tout, et qui lui ont ali6n6 1'es.

prit de la reine. Н у а ипе jalousie existante et trbs-

forte entre le marquis de Circello et le g6n6ral Acton;

la reine s'est d6clar6e par cons6quent pour le premier.

Les ordres que је re€ois sont quelque fois contradictoi-

res, puisqu'ils viennent de plusieurs mains, qui пе se

concertent pas ensemble, et chacun tache d'6crire se-

lon ses vues et dans son propre sens. Ceci пе peut

que faire ип mal consid6rable, et те jetter dans

ипе grande perplexit6 et embarras, et si cela conti-

пие, il faudra bien qui је prenne топ parti, telles

que peuvent etre les cons6quences, d'6crire аи roy,

роит faire cesser се d6sordre, et pour те dire qui

је dois 0b6ir. Је sens parfaitement la sagesse de votre

conseil, de пе pas те m@ler de ces malheureuses di-

visions. ll est trbs-vrai, que j'ai pr6ch6 1'union de tous

c0t6s, car il те paraissait ипе espbce de lAchet6 et

d'indif6rence реи pardonnable, de пе pas r6pondre du

tout. Mais vous avez parfaitement raison: је suis abso-

lument hors d'6tat, la distance ой је те trouve,

d'esp6rer de produire аисип bon efet, et је crois que