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St.-P6tersbourg, le 27 juillet 1793.
Је suis comb16, monsieur le comte, de toutes les
marques d'amiti6 et de сопйапсе que vous venez de
те donner dans vos derni&res lettres. J'ose croire que
је les m6rite рат le retour sincbre dont j'ai toujours
рауё des sentimens qui те sont pr6cieux; vous пе
sauriez douter de la solidit6 et de la dur6e des miens,
quand vous voudrez bien surtout vous rappelep que.
dCpouil16s de toute partialit6 que fait naftre quelque-
fois ипе certaine habitude de liaison que је n'aijamais
еи le bonheur de cultiver avec vous que de loin, ils
пе reposent uniquement que sur la haute opinion que
j'ai сопеие de votre caractbre moral et de la justice
et de l'btendue de vos lumibres et de votre jugement.
Plus j'appr6cie ces qualit6s еп vous, plus il m'importe
de vous donner ипе id6e favorable de та propre fa-
уоп de penser et d'agir: c'est се motif, joint celui
de r6soudre quelques doutes sur la marche g6n6rale
des afaires, qui те d6termine entrer avec vous dans
[е plus ample d6tail, que la crainte seule de vous еп-
nuyer те fera abr6ger autant qu'il sera possible. Роит
etre cons6quent. је т'еп vais d'abord entrer еп matibre.
C'est l'6poque de l'arrestation du pauvre Louis XVI
Varennes que la participation de l'Imp6ratrice аих
affaires frangaises а соттепсб se dCvelopper avec ипе
certaine 6nergie. Vous savez qu'h cette 6poque notre
guerre turque durait encore, les n6gociations de Rei-
chenbach n'6taient pas епсоте termin6es, la tournure
et l'issue des afaires 6taient incertaines, le feu roi de
Sil&de errait ещсоте entre Aix-la-Chapelle et Spa dans