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S-t Andr6; m-r de Sievers а еи aussi cette derni&e

d6coration, et moi celle de l'ordre de S-t Alexandre

Nevsky. J'espbre, m-r le comte, que vous voudrez bien

vous int6resser се qui те regarde еп proportion de

l'amiti6 et des bont6s dont vous m'honorez.

23.

(1793).

J'ai 6t6 bien aise, mons. le comte, de voir par la

lettre que т. de Montmaur т'а apportCe de votre part,

que vous avez 6t6 satisfait de celle dont j'ai charg6

Nazarevsky роит vous. Је souha.ite que vous le soyez

de l'expddition minist6rielle que l'on vous adresse аи-

jourd'huy. Еп v6rit6 оп пе saurait marquer plus d'em-

pressement que nous le faisons pour nous rapprocher

de la cour de Londres et nous entendre avec elle. Il

est vrai que l'Imp6ratrice r6pugna toujours envoyer

de ses troupes, mais vous-m@me avez 0bserv6 qu'elle

avait 0fTert et vous observerez encore pr6sent qu'elle

ofre еп argent bien plus qu'il пе lui еп aurait

еп troupes роит 6tre utile la cause g6n6rale et se

pr@ter аих d6sirs de la cour de Londres. De vous

pouvez juger que les h6sitations пе viennent point

d'un esprit d'6pargne ои de mauvaise volont6, mais uni-

quement de l'afection qu'elle а pour ses sujets, qu'elle

пе veut point exposer toutes sortes de dangers peut-

6tre sans fruit ni honneur. Qu'est-ce que c'est que dix

12 mille hommes ajout6s trois cent mille, qui аи-

raient (16jh conquis toute la France s'il у avait de

l'ensemble dans les plans сотте dans l'ex6cution? Vous

lui rendrez ип service des plus agr6ables, si vous тб-

ussissez de persuader la соит de Londres se (lt;sis-