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pas notre faute; c'est bien celle de qui

а s6rieusement compt6 sans son h0te. Les choses ont

bien empirb, mais que faire? Оп пе peut empt>cher le

pass6; топ soin doit etre de vous instruire de се que

nous projetons et de се que nous avons r6solu de

poursuivre.

Avant la r6duction de Varsovie nous avons r6solu

que la Pologne devait 0tre partag6e еп entier entre

les trois puissances voisines, et еп consbquence nous

n'avons pas tardC de proposer аих deux cours de s'ar-

ranger d'avance avec vous sur les trois- lots. La cour

de Vienne, aprbs avoir, сотте son ordinaire, deman-

d6 bien plus qu'on n'avait envie de lui accorder de

notre part, s'est rabattue sur les palatinats de Ста-

covie, Sandomir, Lublin et la partie de Chelm qui est

соире{е рат le Воид. La соит de Berlin insiste sur les

deux premiers palatinats; mais toutes deux s'accordent

nous laisser la Courlande, la Samogitie, la Lithuanie

jusqu:au Ni6men et depuis notre frontibre actuelle еп

Galicie jusqu'au Воид. L'Imp6ratrice s'est d6termin6e

soutenir la pr6tention autrichienne, la trouvant fon-

d6e autant еп 6quit6 qu'en convenances g6n6rales.

• Nous avons donc proc6d6 d'aprbs се principe la

conclusion d'une con.vention particulibre avec la cour

de Vienne, рат laquelle nous nous sommes stipulbs

r6ciproquement nos parts d'aprbs le plan cy-dessus

ёпопсб. Nous n'attendons que les ratifcations de cette

cour pour faire part celle de Berlin de notre arran-

gement et pour inviter cette dernibre у acc6der, еп

lui d6clarant que nous sommes d6cid6s soutenir la

gageure. Еп attendant, celle-ci, aprbs avoir tout 6puis6

роит s'accomrnoder avec les Frangais et п'у ayant поп-

seulement pas r6ussi, mais ayant vu la conqu&te de la