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S-t P6tersb., le 26 nov. 1793.
Је regois tout r6cemment, monsieur le comte, votre
lettre du 8 novembre, tout сотте j'ai regu celle qui
l'a pr6c6d6e de quelques jours. Је suis tr—ensible
toutes les choses obligeantes que l'une et l'autre теп-
ferment. Il m'est surtout flatteur de recevoir titre de
confrbre le cadeau que vous avez la bont6 de m'envoyer
du ruban de St Alexandre.
Vous avez raison, monsieur le comte, de vous plaindre
du реи de soin qu'on а еп g6n6ral d'instruire nos mi-
nistres dans les cours 6tranOres des (5v6nements ри-
blics. Се n'est nullement та faute, сотте vous pouvez
bien le penser. Charg6 de la r6daction de tout се qui
ётапе d'important de notre cabinet, n'ayant personne
aupRs de moi qu'un pauvre diable qui sait peine
copier, n'ayant pas trop de quoi loger ni 6ntretcnir quel-
que chose de mieux, је suis digne de toute indul-
депсе cet 6garsl. Mais le vice-chancelier, qui а ипе
chancellerie compos6e de plus de 20 personnes, aurait
bien ри prendre la tache sur lui de faire tenir les mi-
nistres аи courant. Је lui еп ai parl6 plusieurs fois,
mais је pr@chais dans le dbsert.
Vous n'apprendrez rien de nouveau, се qu'il ра-
rait par vos (16p6ches, еп recevant notre courrier, mais
peut-@tre pourrez-vous vous еп prbvaloir роит avancer
l'oeuvre de notre alliance avec l'Angleterre. C'est еп
grande partie се qui а d6termin6 l'exp6dition d'aujour-
d'huy. Аи пот de Dieu. que 10 ои 12 т. hommes
qu'on поиз demande пе soient pas ип objet de dif1-
cult6s ои de suspension. Cela se trouvera, pourvu que