lettre роит l'Imp6ratrice, sbduisit assez notre а mour-

propre. et insensiblement оп s'est laiss6 entrainer аи-

deli de la juste mesure. Les instances des cours

de Vienne, de Berlin et d'Espagne ont bt6 renouvelbes.

Cependant les 0fTres de participer leurs concours

ont toujours (5t6 astreintes аих bornes des possibilit6s

physiques et politiques, et nous entendions toujours

qu'elles resteraient des secours pbcuniaires et (les

mesures de l'espbce de celles que nous avons еп

efl'et d6ploy6es. Vous connaissez le plan sur lequel

l'lmpbratrice proposait d agir. La соит (le Vienne а

constamment tergivers(k, 6lud6 de prendre parti. jusqu'i

се qu•elle у ft)t enfm forc6e рат la (16claration de диет-

те de la part des jacobins. Elle nous somma alors de

la secourir, еп se fondant sur nos trait(is et еп regar-

dant cette guerre сотте ипе guerre ordinaire. L'Impei-

ratr•ice 0fTrit ип corps de quinze mille hommes. c'est-

iHlire trois mille de plus qu'elle пе le devait selon les

trait6s. La соит de Vienne s'avisa de demander de

l'argent la place des troupes, et elle fut prise аи ток

mais elle se trompa dans son calcul: elle crut qu'on

lui accorderait des sommes proportionnbcs се qu'au-

rait cot)t6 l'entretien du corps еп question; оп пе lui

olfrit que le subside stipu16 рат les trait6s. Dans l'inter-

valle, cette соит remit sur le tapis son ancien projet

d'e;change des Pays-Bas contre la Ваяйёте, avec des

propositions (l'accorder la Prusse des acquisitions еп

Pologne. Cette id6e fit peut-etre ип secret plaisir

l'lmpbratrice; mais elle h6sita de manifester son opi-

nion. Le comte de Bezborodko пе fut pas si di1Tcile

et lui pr6senta ип m6moire. dans lequel il Ctalait avec

emphase tous les avantages des acquisitions que nous

pourrions faire aussi du ln@me ll n'6tait pas difli-