et de faire ex6cuter. Pensez, monsieur le comte, agissez

toujours aussi bien que vou; l'avez fait et prenez ра-

tience sur les r6sulta.ts: c'est ипе rbgle que је те suis

prescrite et dont је те trouve passablement bien.

Le long d61ai que l'on prend chez vous pour r6pondre

sur notre n6gociation d'alliance те fait mal augurer

de l'issuo de cette afTaire. C'est quelque chose de bien

6trange que notre position рат rapport аих nouvelles

аи dehors. Nous sommes quelquefois des trois semaines

sans recevoir аисипе nouvolle. Nous пе vivons que de

quelques gazettes que des vaisseaux apportent par ha-

sard. La communication par terre nous est tout-uait

соирбе par ces malheureux Polonais que nous пе рои-

vons pas faire dbguerpir de Polangen. La poste s'em-

barque Memel et reste des trois semaines еп тет.

М-те votre soeur vient d'obtenir ип сопдб de deux

ans. Sa place l'Acad6mie sera remplie ad interim par

Paul Bacounine, c'est la recommandation de madame

votre soeur qu'on lui accorde cctte marque de confan-

се. Је souhaite pour la m6moire de роп pbre qu'il

у fasse honneur.

26.

St.P6tersb., le 9 f6vrier 1795 э).

Le courrier que Witworth а exp6di6 deux jours avant

celui-ci, vous prbviendra, monsieur le comte, sur l'ob-

jet du n0tre. Vous еп serOz ип реи 6tonn6,

car nous faisons anjourd'hui се que nous aurions ри

faire il у а environ deux ans. Pour le соир се n•est

*) Рукою гр. С. Р. Воронцова отм•ђчено: Rc€ue рат Те јеиие Smir-

nof, le 4 (15) mars 1795.