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fus6 il у а deux ans trois cent mille 1. st. роит ип se-
cours qui (5t6 cent fois plus utile et plus е{Ћсасе
que celui qu'ils nous demandent prbsent et роит
lequel ils nous ofh•ent ип million, et ils nous ont boud6s
роит notre ofli•e autant qu'ils vont nous bouder pour
notre refus. Il fTut convenir que les Autrichiens sont
beaucoup plus traitables, car ils se sont dbsist6s galam-
ment des secours еп troupes qu'ils nous ont aussi de-
mand6s, еп se contentant de nous charger de la ttiche
d'observer et de contenir les Prussiens: tjche qui n•est
pas des plus aisbes si Топ у joint les embarras et les
tracasseriqs que nous avons sur les bras tant du c0t6
de la Perse que de la et de la Turquie.
Quoique l'affaire de la dbmarcation de nos fronti&res
avec la Prusse aille assez rondemeht, il п•еп est pas
de тёте de celle entre elle et l'Autriche. La question,
par les diffcult(5s et les chicanes que font naftre les
Prussiens, est peine entam6e, et si elle пе se termine
pas amiablement, il faudra еп venir de fortes remon-
trances qu'il fiudra peut-@tre ассотрадпет de d6mon-
strations imposantes, et Dieu sait тёте si l'on пе sera
pas dans le cas d'en venir des voyes de fait.
Vous avez sans doute appris, et certainement avec
ипе peine infnie, се qui est arriv6 notre ami сот-
тип le comte de Zawadowsky. Il а r6sign6 sa place de
directeur de la banque, et c'est le comte Nicolas Rou-
mianzof qui l'a obtenue. Le comte Zaw. se dispose
faire ип voyage dans ses terres. Mais ses amis tra-
vaillent. le d6tourner de prendre tout-bfait sa re-
traite, • sentant pour lui les d6sagr6ments auxquels il
serait expos6 еп allant vivre dans ses terres, ой lbu-
meur processive de ses compatriotes пе lui laisserait
pas ип instant de repos. D'ailleurs c'est p6nible voir