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pos de vous charger d'un offce formel се sujet vis-
h-vis du ministre britannique, mais је crois qu'il п'у
вита pas de mal si vous lui faites •lbdessus quelques
insinuations analogues, еп lui faisant connaftre qu'il
п'у а que notre incertitude l'6gard des afaires de
Pologne qui nous етрёс11е de prendre ипе pal't plus
active celles de France, et чие рат consbquent, si la
cour de Londres parvient rendre celle de Berlin
plus facile et plus coulante sur l'arrangement des рте-
mibres, elle se rendra elle-m@me ип trbs-grand ser-
vice, еп nous dCliant les mains et еп nous laissant les
coud6es franches; сат еп effet il п'у а' que la соит de
Berlin qui nous embarrasse: nos autres voisins. ј'у
entends principalement les Turcs, se conduisent assez
raisonnablement et пе nous donnent диёте de sujets
d'inquibtude. Оп п'еп doit pas mal avoir chez vous
aprbs la conqu@te de la Hollande. Еп effet, оп doit
s'attendre аи printems prochain des eforts redou-
bl6s de la part des Franeais contre l'Angleterre.
Le comte de Bezborodko vous r6pondant sur tous
les objets- des repr6sentations particulibres que vous
avez faites, је n'ai plus vous renouveler les as-
surances de топ attachement.
27.
St..P6tersb., le 5 mai 1795 *).
Је пе puis profter qu'imparfaitement, monsieur le
comte, du courrier qu'expbdie aujourd'hui le ch-r de
Witworth. Се courrier est porteur de nos ratifcations;
3) Отмжено рукою гр. С. Р. Воронцова: Recue рат ип courrier ап-
glais, Londres, le 7 juin п. s.