пе, d'abord apr&s les malheurs 6prouv6s pendant la
derni&re сатрадпе, se ravisa sur le subside d'argent
et demanda les quatre mille hommes promis. L'Imp6-
ratrice crut devoir se pNvaloir de la mauvaise conduite
qu'on tint pendant cette сатрадпе, ainsi que du реи
d'6gards qu'on а еи роит son plan, роит refuser d(5-
cidbment les troupes. Elle n'est point blamer dans
се refus, car assur6ment се пе sont pas les moyens
qui ont manqu6 аих cours coalisCes роит les faire
r6ussir, mais c'est bien la manibre pitoyable dont elles
les ont employ6s. La соит de Vienne nous а fait соп-
naftre il у а longtemps qu'il пе eonvenait аисипе
puissance de voir la France se r6tablil' dans son ancien
degr6 de pr6pond6rance et que роит cela il fallait tout
аи moi11s la d6membrer. L'Imp6ratrice btait d'accord de
cette cons6quence, mais elle croyait avec raison qu'on
у arriverait tout aussi ais6ment еп se hAtant de ter-
miner les choses qu'en les trafnant еп longueur. Еп
efet, се royaume, d6jh 6puis6 par ипе anarchie de
de quatre ans, пе se serait раз vu еп 6tat de re-
fuser les plus grands sacri6ces quand оп les lui deman-
derait la t@te des armbes formidables introduites
jusque dans le coeur du тоуаите; mais le but de la
соит de Vienne 6tait de d6pouiller la France et de la
laisser plong6e dans le d6sordre et la confusion, роит
la mettre hors d'6tat de redemander les sacri6ces qu'on
lui aurait arrach6s. Si tel est aussi le plan de la cour
de Londres, certainement elle у r6ussira, et l'Imp6-
ratrice пе s'y opposera pas, pourvu qu'on la dispensjt
d'y employer sa coop6ration. Vous conviendrez сереп-
dant, monsieur le comte, que l'an6antissement total de
la France n'est point indif6rent аи systbme g6n6ral.
Un pobte fran€ais moderne. d'ailleurs assez mauvais, а