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еп qualit6 de ministre pl6nipotentiaire. la пои-

velle la plus int6ressante que је puisse vous mander

pour le moment, monsieur le comte. J'attends avec im-

patience de vos nouvelles depuis l'arriv6e de notre der-

nier courrier chez vous,- partageant avec vous la convi-

ction que rien пе convient mieux notre politique qu'un

systbme d'alliance bien btroit.e avec l'Angleterre.

25.

S.t Pdtersb., le 15 a00t 1794.

Il у а bien longtemps, monsieur le comte, que је n'ai

еи l'honneur de vous 6crire. Је suis еп arribre de plu-

sieurs r6ponses que је •vous dois. C'est bien certaine-

ment la faute des occasions qui m'ont manqu6 et des

embarras de plus d'un genre dans lesquels је те suis

trouv6. Еп dernier lieu j'avais assur6ment tout le tems

de reste imaginable, mes occupations ayant 6t6 extr@-

mement a116g6es рат l'interruption de toute correspon-

dance 6trangbre; mais que dire par la poste? De cour-

riers par chez vous, il а 6t6 question d'en exp6dier ип

des v0tres, qui devait retourner son poste et porter

еп passant m-r de kolytchof ses lettres de rappel

de la Науе et de cr6ance pour Berlin. Mais cette ех-

p6dition, arr@t6e et sign6e depuis deux mois et plus.

est encore partir sans que је puisse trop vous еп

dire la raison, sinon que le vice-chancelier veut соп-

server Alopeus le plus longtemps que possible еп

place, que le comte de Bezborodko est se d6cider

pour la r6daction d'un rescript pour vous, touchant

l'escadre d'Archangel, et que moi је suis las de m'at-

tir.ey des inimitit;.s et des m6contentements. Је profte