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aujourd'huy du d6part de m-rBonar qui т'а port6 ипе
lettre de votre part et qui. veut bien se charger de la
mienne. Је пе r6pondrai aujourd'huy qu'h cette lettre
de m-r Bonar. Vous т'у demandez. monsieur le comte,
que је vous dise avec franchise si еп efet оп а 6t6
m6content Ое vous par rapport се que vous avez
pr6sent6 touchant nos derniers Rglements de commer-
се avec l'6tranger et nomm6ment avec l'Angleterre. Је
пе vous dissimulerai pas qu'en efet vos repr6senta-
tions ont caus6 de l'humeur; ј'еп ai еи та bOnne ран,
car j'ai 6pous6 еп plein vos sentiments et votre та-
nibre de voir cet 6gard. Vous еп avez (5t6 quitte
роит le moment ой l'on lisait vos d6p@ches; moi је
т'у suis expos6 plus d'une fois еп revenant la char-
де. Је п'у aurais point еи de regret, si j'avais r6ussi;
mais malheureusement tout fut еп pure perte. Аи reste,
consolez-vous. Је vous dirai avec la тёте franchise
que hors се sujet vous etes estim6 et consid6r6 tant
pour vos que pour votre int6grit6 et la droi-
ture de votre caract&e. Ј'еп ai entendu l'ussurance et
l'expression maintes et maintes fois. Mais quoique j'eusse
batai116 pour votre opinion et votre systbme, il faut
pourtant convenir qu'il devenait indispensable de mod6-
rer l'importation des marchandises 6trangbres. Nous еп
6tions inond6s, et la balance du commerce est devenue
d6favorable роит nous hors de toute mesure. Cette
partie de l'administration est honteusement inconnue
chez nous; оп pourrait еп dire autant de quelques autres.
De vient que се n'est que quand le mal est son
comble qu'on songe des reINdes, et ceux-ci devien-
nent n6cessairement violents. J'ai cru que le plus dif-
fcile 6tait de concevoir; prbsent је соттепсе
croire qu'il est епсоте plus dificile de se faire entendre