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ques, et juste titre оп pouvait les appeller alimen-

t,a.ires. Elles avaient 6t6 d6clar6es dettes de l'6tat. Mais

leur masse r6unie faisait ип objet important; et сотте

le besoin avait fait d6terminer l'alibnation des for6fs, il

ft disparaitre l'odieux de l'injustice; оп imagina des

sermens auxquels l'honneur et la conscience se refu-

saient 6galernent, les pr@tres non-jureurs furent quali-

f6s de r6fractaires, chass6s de leurs b6n6fices, роит-

suivis рас la calomnie, et aprbs leur ayoir fait soufTrir

toutes les espbces d'outrages, aprbs avoir аттб contre

еих les bras de tous les brigands, aprbs les avoir

plac6 entce l'expatriation et la mort, оп пе s'en est

pas tenu la suppression totale de leurs pensions,

d6ccet6e d6jh depuis longtems, mais, рат ип dernier

zcte de ba,rbarie dont les annales de la tyrannie пе

fournissent. аисип exemple, оп vient de d6clarer соп-

fsqu6es et aquises la nation les propri6t6s que ces

malheureux exi16s avaient 6t6 forc6s d'abandonner.

Tels sont quelques-uns des moyens que les chefs du

parti r6publicain n'ont pas rougi d'employer роит

remplir la double vue d'avoir ип grand nombre, de pla-

ces dont ils pussent disposer еп faveur de leurs satel-

lites. et de se procurer ип nouveau fonds disponible,

qui ptit reculer le moment ой de nouvelles 6missions

d'assignats deviendraient impratiquables.

Il est ип autre point de vue sous }equel il fhut

consid6rer les chefs du parti r6publicain, qui peint

d'une manibre encore plus frappante се dont ils sont

capables et се qu'il faut еп attendre роит l'avenir: c'est

leur conduite relativement tous сеих qu'ils ont d6-

sign6s sous [е пот g6n6ral d'aristocrates.

Observons d'abord qn'ils ont c,ompris sous cette

d6nomination non-seulement cette partie de la nation