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titesses. dont la conduite, 6quivoque pourrait faire sonp-

eonner les intentions, si d'aillpurs оп пе connaissait

рав son caractbre? Fier d'un d6sint6ressement qae l'6tat

brillant de sa fortune rendait fort реи diffcile, il а ри

croire, qu'avec des phrases il gouvernerait ипе assem-

bl6e dont les membres lui (5taient absolument 6trangers,

eb il а n6glig6 cette foule de moyens que lui donnait

sa place роит s'y assurer ипе majoritb *). Trop plein

de lui-mdme pour avoir de la pr6voyance, et n'ayant

аисип des talens qui caract6risent l?homme d'btat, il

п'а pas senti que son compte-rendu, son livre sur les

fnances, ses disputes avec m-r de Calonne, et les faus-

ses d6ma,rches de ses pr6d6cesseurs avaient excit6 ипе

telle agitation, que [е seul тоуеп de pr6venir ипе sub-

version toLal, 6tait de prendre ип parti .d6cid6, de s'y

tenir, de le suivre et de savoir se faire 0b6ir. Tenant,

аи contraire, uniquement sa place, il п'а pas тёте •

seu voir le moment, ой il пе restait de ressources pour

sauver la monarchie, que d'engager son maftre quit-

ter Versailles, роит se mettre la t@te de се qui lui

restait de sujets fidbles, et еп imposer аих factieux.

Si les d6pr6dations, les incendies, les massacres qui

se sont d6ji commis, si сеих qui se commettront еп-

соте rendent ex6crables nos .уеих ces dif6rentes des-

* ) Que Necker пе dise pas, que sa vertu et sa d61icatesse пе lui

permettaient pas de se servir de pareils тоуеп;, qu'ils n'6taient pas faits

роит ип homme сотте lui... Је le lui demande: si m-r Pitt se trouvait

dans cas_de disposer de quelques millions, et qu'il les employat

faire consentir l'Irlande ип acte d'Union, tel que celui qui а fait de

l'tcosse et de l'Angleterre ип seul et тёте royaume, pense-t-il qu'il

manquerait се qu'il se doit lui-mome, s'il les employait cet usage?

П doit sayoir que les vertus d'un Chartreux пе sont pas celles d'un hom-

те d'btat.