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5.
Londres, le 20 septembre 1788.
VQBS serez sans doute surpris que sans avoir attendu
la r6pqnse de v. е., sans savoir si vous pouviez faire
quelque chose роит m-r Silvestre, j'ai pris la r6soln-
tion de le faire partir. J'espbre cependant que v. е. те
pardonnera cette irr6gularit6, lorsque је vous aurai
instruit des raisons qui nous у ont 0blig6 et qui пе
sont malheureusement que trop bonnes. Par ипе lettre
que j'ai reyue de la mbre de се јеипе homme, j'ai vu
que dans l'6tat de d6tresse et d'inqui6tude, ой ld situa-
tion des fonds -de France а mis la plus grande partie
de gen6vois (inqui6tude qui n'est que bien реи dimi-
писе par la renti•6e de m-r Necker dans le ministbre),
il est impossible que cette mbre, dont le modique re-
venu est еп France et qui а ипе aut,re flle dont elle
est charg6e, rien faire роит son fls, et сотте il
6tait possible qu'h l'arriv6e de la.r6ponse de У. е. il
пе se trouve plus de vaisseaux pour P6tersbourg, сот-
те dans се cas се јеипе homme aurait d0 ои passer
l'hiver еп Angleterre, ои faire le voyage par terre, deux
moyens incompatibles avec ses fnances, j'ai cru pru-
dent de profter d'un vaisseau qu'on m'assure тёте
devoir 6tre le dernier de cetbe saison. Voilh, m-r le
comte, les motifs qui ont fait partir le јеипе Silvestre;
је le r6pbte У. е., је пе le connais point assez par
moi-m6me, ayant pass6 еп сатрадпе la plus grande
partie de son s6jour еп Angleterre, роит 0Ser vous
r6pondre de son caractbre et de ses talents; mais tous
Реп ont 6crit т'еп ont dit du bien. D'ail-
сеих qui