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dire qu'au comptant. Par-lh оп leur 6viterait ип grand

•nombre de diftcult6s et de disputes. Оп leur dtecait,

се qui est пп trbs-grand point, la tentation de faire des

fviponneries еп leur еп 0tant les moyens. Le bas

peuple de son c6t6 s'accoutumerait cette r6gularit6,

cette exactitude que j'ai prouv6 lui 6tre si• n6ces-

saire. Si, сотте је п'еп doute pas, il еп r6sultait

quelque inconv6nient роит les d6tailleurs, si quelque

fois ils 6taient.la dupe de leur сопйапсе, ои је соп•

nais mal Ла nature humaine, ои је crois pouvoir aTr-

тет, que ces in60n"niens seraient. trbs-rares, qu'ils

n'arriveraient pas plusieurs fois аих m6mes individus,

auxquels ипе ои deux leeons suf6raient certainement

pour leur donner toute la circonspection n6cessa)re.

Је viens de dire que les livres d'un marchand

formaient ип titre, ип commencement de preuve par

6crit, qui devait avoir еп sa faveur toute la force

d'un engagement direct ои d'une reconnaissance. Cette

maxime est ипе suite n6cessaire de la nature des

choses, des rapports indispensables qui se forment ent•

re le fournisseur et le consommateur. Сотте les livres

des marchands пе pourraient et пе devraient avoir

cet efet qu'autant qu'ils seraient tenus еп rbgle et

conformement la loi, elle aurait c6t avantage, qu'

elle obligerait le marchand de se faire ип devoir de

cette r6gularit6. Mais сотте dans la nature des choses

il n'est rien qui n'exige des modiflcations; сотте il

importe que les engagements aient ип terme; que

les billets, les let,tres de change elles-m&me sont et

doivent 6tre sujettes • la prescription: је voudrais

par ипе suite du тёте principe, que les livres des

marchands пе produisissent cet efTet que pendant ип

ап; que dans le douzibme mois compter de la date