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d'un compte ouvert pour marchandise fournie, le
marchand f0t tenu, soit de faire arr6ter son compte
par son d6biteur et de s'en faire faire ппе reconnais-
sance, soit, sur le refus du d6biteur, de se pourvoir
pardevant le juge, qui (sans fraix ои du .moins avec
le moins de fraix possible, parties ouies ои тёте
рат d6faut si le d6biteur cit6 16galement se refusait
de comparaftre, mais toujours aprbs ип ехатеп pr6a-
lable des livres des marchands trouv6s еп rbgle) dev-
rait lui faire exp6dier ип acte portant condamnation
payer, •lequel deviendrait son •titre• et lui tiendrait
lieu de reconnaissance. Tels sont, monsieur le comte,
les pr6liminaires g6n6raux, que је n'ai expliqu6 qu'b
cause. de leur g6n6ralit6 тёте et parce qu'ils s'appli-
quent tous les cas. J'irais du but que је
те suis propos6, si j'entrais dans l'examen des dif—
f6rentes manibres de contracter des engagements, des
rbgles observer роит qu'ils. soient valables, des erets
qu'ils doivent produire, des moyens de pr6venir les
abns. Се sont des d6tails sur iesquels l'homme d'6-
tat trouvera des lumibres dans tous les livres de ји-
risprudence. Је dois supposer l'engagement c(ntract6,
la dette reconnue et prouv6e. Се qui doit m'occuper,
се sont les moyens prendre роит forcer le d6biteur
payer. .Pour faire rentrer le cr6ancier dans sa prop-
ri6t6, le plus sarement, le plus promptement et avec
le moins de fraix possibles, ces moyens doivent avoir
la justioe et l'humanit6 роит base; l'int6r6t тёте du
cNanoier demande que le d6biteur soit trait6 avec Ьеаиы
соир de m6nagement,. Quelques r6flexions m'aideront
d6velopper votre excellence mes principes sur cet
objet,