еп sa faveur. Voici donc, monsieur •le comte, се qui
selon moi conduirait 'le plus се but.
Је vous ai parl6 ci.dessus d'une maxime regue еп
France, qui, је crois, serait utile dans tous les pays.
Il еп est ипе autre tir6e aussi de la jurispruaance fran-
gaise que non-seulementje rbgarde сотте utile, mais
que тёте j'admettrais sans аисппе restriction: c'est
celle qui, rejettant le serment et la preuve testimo-
niale, exige tout аи moins ип commencement de preuve
par 6crit, pour toutes les dettes qui excbdent Т) francs
(environ cinquantb roubles) et qui dans се cas refuse
toute action еп justice аи cr6ancier qui п'а ni titre, ni
bi\let, ои qni 6tant marchand пе peut pas prouver,
рат des livres еп rbgle, la l6gitimit6 de sa стбапсе. Cette
maxime 6toufe dans leur naissance ипе inrmit6 de
procbs. Elle rem6die l'abus des faux sermens et
des t6moins gager, dont оп se plaint avec tant de
raison еп Angleterre. Elle n'est point dure pout ld
cr6ancier qui, la connaissant, а ри dans tous les cas
exiger ипе reconnaissance; qui, s'il п'еп а point exig6,
est sens6 vouloir rendfe ип service gratuit et s'en rap-
porter l'honn6tet6 de son d6biteur. Une longue ехрб-
rience еп а prouv6 l'utilit6 еп France, et si је veux aller
encore plus loin, si је demande que тёте au-dessous
de Ш), тёте pour les plus petites sommes. il п'у ait
d'action еп justice que sur ип titre par 6crit; si рат
је parais n6gliger l'int6rPt de ces petits ddta.illeurs.
si utiles, surtout dans les grandes villes qui n'ont et qui пе
peuvent avoir de livres, c'est que j'estime qu'il serait
infiniment avantageux et роит еих et роит la basse
classe' du penple avec, laquelle ils ont principalement
traiter, qu'ils sentissent la n6cessit6 d'une trbs-gran-
de c,irconspection ot qu'ils пе vendissent роит ainsi