les torts qu'il а. voulu lui faire soufrir. Је crains donc
beaucoup, que S. М. 1. et ses ministres пе se pretent
que bien diffcilement cette pacifcation g6n6rale, qui
cependant est si fort souha.iter. Је le crains тёте
d'autant plus, qu'il те semble clair, que si nous avons
ипе guerre g6n6rale, le roi de Prusse se trouvera dans
ипе situation реи prbs semblable celle de son onele
pendant cette fameuse guerre de Sept Ans, dont il пе
se tira, que parce que vous quittates la partie et que,
si d'un cOt6 il se trouve ип реи moins press6 еп
Allemagne que пе l'6tait son oncle (tant parce qu'il у
aurait ип ennemi de moins, que рат la diversion des
Tures, qui cependant pourrait fort bien n"6tre рад [оп-
дие, пе те paraissant point diffcile. de les engager
la paix), d'un autre c0t6, il sera bien que l'An-
gleterre lui fournisse les m6mes secours et le тёте
appui qu'elle fournissait son oncle, vu qu'elle sera
assez embarrass6e й. faire face аих flottes combin6es
de la maison de Bourbon, qui, quoiqu'on еп puisse dire,
sont tout аи moins еп 6tat, sinon de prendre l'ascenda.nt,
du moins d'entretenir cette 6galit6 qui fnit par 6puiser
les deux combattants et par leur rendre la paix tous les
deux n6cessaire. Чие v. е. те permette cependant de
lui faire observer, qu'il serait bien grand S. М. 1. et
ses ministres d'oublier tant de sujets de plaintes, et,
pour реи que les conditions propos6es fussent ассер-
tables. de se pr6t,er la pacifcation; car, епйп (outre que
les 6ybnements d'une guerre sont toujours trbs-incertains,
outre que peut-etre n'est-il, ni de l'int6r6t de la.Russie, ni
de celui de la France, que [е roi de Prusse soit 6cras6)
quand il serait d6montr6, се dont је пе doute рад,
qu'en Еп de compte vous fniriez par avoir ипе sup6-
riorit6 d6cid6e: peut-on mettre еп compuaison les