nations du gouvernement, aura de grands avantages
sur ses pr6d6cesseurs, s'il а assez de g6nie et de ta-
lents роит les voir et pour еп tirer parti. D'abord,
cette banqueroute partiale, laquelle son pr6d6cesseur
s'6tait vu forc6, qui est certainement се quoi il doit
sa place. qu'il а bien еп quelque sorte pris l'engage-
ment de r6voquer, mais qu',il п'а point encore r6vo-
qu6e. qa'il пе lui est. possible r6voquer, qu'autant
que les 6tats g6n6raux lui еп fourniront les moyens,
serait ип si grand mal роит ип si grand nombre d'in-
dividus, qu'il n'est rien qu'on пе puisse les porter
sacrifier роит [а, pr6venir. Quel est еп efet l'homme
assez born6 pour пе pas sentir que cette banqueroute
partiale еп entrainerait nbcessairement ипе g6n6rale,
et que [е roi fnirait par 6t.re forcb, de mettre solpit
tous ses engagements? Peut-on se dissimuler que par
се тоуеп et d'un trait de plume [е gouvernement se
procurerait la plus grande ais6nce, que rien пе le дё-
nerait dans ses op6rations, que rien пе l'emp@cherait
de faire dans les parlements et dans rorganisation
int6rieure du royaume tous les changements qu'il ји-
gerait convenables? Et que cependaut le roi п'а qu'i
le vouloir d'une volont6 ferme, роит que rien пе puis-
se l'emp@cher de l'exdcuter? Que toutes les plaintes,
tous les murmures, toutes les remontrances seraient
inutiles, et que тёт'е il у aurait beaucoup de gens,
qui, pr6voyant qu'une fois la secousse pass6e les cho-
ses п'еп iraient que mieux, bien loin de s'opposer
cette mesure, concourraient plut0t son ex6cution? Је
le demande: peut-on se persuader que dans de pareil-
les circonstances les r6cramations du parlement, celles
de la noblesse et du clerg6y seront entendues, ои que