ser. ces malheurs particuli€rs qui poursuivent les

ouvriers dans les pays тёте qui ofrent le plus d'ouvra-

де et ой la main d'ouvre est le mieux раубе: d6pen-

sa:nt tout се qu'ils gagnent et mesure qu'ils gagnent,

n'6conomisant jamais rien, qu'une maladie. survienne,

qu'ils soient pour quelques semaines hors d'6tat de

travailler, ils s'endettent, pensent pas d'abord, et

moins d'une sagesse infniment rare dans cette classe

du peuple, sont bient0t train6s dans ипе prison ой la

misbre qu'ils 6prouvent, les vices qu'ils contractent sont

ипе punition qui аисипе sorte de proportion avec

le d6faut de caractbre et le manque de conduite qui> dans

le fait, sont les seuls reproches qu'on puisse leur faire.

Soyez еп donc sar, m-r le comte, ип jour viend-

ra•oti la Russie, сотте les autres pays, fourmil-

lera d'ouvriers, et ces ouvriers auront le caractbre qu'

ils 0nt partout. Сотте homme d'6tat, vous devez Ке

pr6voir; • сотте homme d'6tat, vous devez chercher

les garantir des suites de leur caractbre. Si vous vou-

lez qu'ils aient de la pr6voyance, qu'ils• пе d6pensent

pas mal propos tout ее qu'ils gagnent, abolissez la

contrainte рас corps et, еп 0tant се v6hicule la соп-

fance, еп foreant celui qui l'on demande du cr6dit

d'user d'une grande r6serve', apprenez аи pauvre que

s'il veut avoir des alimens, ип logement, des habits, il

faut qu'il ait de quoi les payer. Par-lh, s'il еп ,est ип

тоуеп, vous lui apprendrez la valeur de l'argent et le

prix de l'6conomie, et si malgr6 le d6sir d'amasser qui

еп sera la suite; la modieit6 de son salaire, ипе. та-

ladie, d'autres accidens le mettent dans le besoin, је le

r6pbte, il vaut mieux qu'il soufre et soit forc6 de se

d6faire du реи qu'il possbde, il vaut mieux qu'il soit

forc6 de recourir d'abord аих h0pitaux чие de contrac-