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du moins elles feront assez d'impression sur la nation

pour l'engager se joindre еих dans l'opposition,

qu'ils seraient telt6s de faire аих mesures du gouver-

nementt А .cette force, que m-r Necker peut tirer

des fausses mesures de son pr6d6cesseur, se joint eel-

le, qui lui а m6rit6 son d6sint6ressement, sa vertu,

son courage, et la fermet6, avec laquelle оп est par-

faitement sor, qu'il $'opposera toute d6pense inutile,

toutes les d6pr6dations des subalternes. Paris et les

provinces ont r6tenti des m@mes acclamations, lorsqu'il

а 6t6 rappel6 аи ministbre, et s'il sait тёпадет cette

favorable opinion, је пе doute pas qu'il n'etit ип tr&s-

grand ascendant dans les 6tats g6n6raux, et qu'il пе

puisse r6sulter ип tr—rand bien de ses -op6rations;

mais pour cela il faut qu'il renonce son ancien

syst@me d'illusion, qu'il пе pr6tende plus que ses. re-

tranchements, l'ordre, l'6conomie peuvent supplber

tout, que montrant la nation l'6tat аи vrai de ses

afTaires, il l'engage consentir ипе lev6e d'imp0ts,

bquivalente ses besoins, destinant, се qu'il pourra

6pargner par ses bconomies et par ses arrangements,

se mettre еп btat d'opbrer dans la nature et l'as-

siette de l'imp0t les changements n6cessaires. S'il suit

cette marche, s'il consolide ses assemb16es provinc(a-

les auxquelles оп avait реп“ avant lui, mais qui lui

doivent leur premibre existence; si, rectifiant, ses prin-

cipes sur ces assemblbes, il еп fait nommer les тет-

bres par les propri6taires des terres: il fera Fran-

се les plus grands biens, et quand il n'achbverait pas

l'6diflce, il le rendrait si facile ses successeurs que

се serait toujours lui, qu'on еп aurait l'obligation.

Аи fait, si la France пе jouit pas de се d6gr6 de for-