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stes- toutes les nations, chez lesquelles les d6mago-
gues d6moc,rates ont plus de moyens qu'on пе l'ima-
gine, роит porter et faire pr6valoir leurs maximes.
Се n'est pas le moment d'approfondir des recher.
ches, sur lesquelles cependant il те serait bien doux
d'avoir quelques heures de conversation avec ип hom-
те aussi 6clair6 que votre excellence, пе fut—ce que
роит rectifer тев id6es; mais puisqu'enfn оп пе peut
emp@cher que се• qui •est пе soit arriv6, puisque, mal-
gr6 soi, оп est ramen6 r6f16chir sur l'6tat actuel des
choses et sur les moyens possibles d'arr@ter les pro-
grbs du mal, que пе donnerais-je pas роит savoir се
qu'en pense votre excellence, surtout dans cet instant,
ой les malheurs de la сатрадпе et la victoire du дё-
n6ral Dumourier semblent laisser le champ libre la
fougue imp6tueuse, l'ambition et аи fanatisme des
membres de la convention nationale?
Il те sibrait mal, monsieur le comte, de chercher
p6n6trer la cause de ces malheurS. C'est votre excel-
lence, се sont les ministres des• dif6rentes cours, qui
peuvent seuls se faire des id6es justes sur les ressorts
qui ont produit des 6vbnemens auxqtels оп 6tait si
6loign6 de s'attendre. Nous autres ignotans et qui пе
jugeons des choses que sur l'apparence, nous les attri-
buons аих princes• franeais et аих personnes qui les
entourent.
Il nous semble que ces memes hommes, qui dans
l'origine пе surent pas se r6sourdre аих sacrifces, dont
l.'opinion g6n6rale leur faisait ипе n6cessit6 absolue,
qui, par leur opiniatret6 sur la division des ordres, et
l'absurdit6 de leurs plans sur les moyens de vaincre la
r6sistanee du tiers-6tat, fournirent des armes аих .fac-
tieux; qui dans la d6cadence de leur parti se laiss&-