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imposent ni par la naissance, ni раг la fortune, ni

par le rang, ni рат la d6coration et la ротре ext6rieure

et que t6t ои •tard ils trouveraient dans l'arm6e ип

honune audacieux et entreprenant, qui, ayant su atta-

cher sa personne ип certain nombre de partisans,

les traiterait сотте autrefois Cromwell traita се par-

lement qui il devait son 61bvation et son cr6dit?

La guerre, аи contraire, ofre аих chefs du parti

r6publicain l'esp6rance de seT6barrasser de toutes ces

diflcult6s, ои du moins d'610igner assez le moment

de la catastrophe pour avoir le tems de pourvoir

leurs int6r6ts personnels.

Que l'on пе dise pas qn'avec des fnances anssi d6-

labr6es, ils sont hors d'6tat de fournir аих d6penses

6normes d'une guerre, quf, port6e еп Allemagne,

еп Flandre et sur les frontibre; d'Italie, тбпасе de

s'6tendre еп Suisse, еп Espagne et les obligera bien-

tOt tenir еп action ипе marine consid6rable; qu'on

croie encore moins qu'ils manqueront d'hommes роит

recruter leurs arm6es et pour еп lever de nouvelles.

Il n'est, aujourd'hui que le m6tier de soldat, qui puisse

flatter l'enthousiasme d'un peuple qui se regarde сот-

те souverain. Il n'est point de Franeais dans се то-

ment qui пе se croie appell6 combattre les tyrans,

briser les fers du genre humain et le rendre libre

et heureux. Ils sont d'ailleurs d6shabitu6s des arts de

la paix; ils trouvent dans ипе paie trbs-forte et dans

les autres encouragements qu'on leur donne, ипе та-

nibre de vivre qui flatte leur paresse et leur orgueil.

Ils пе manqueronf pas de soldats, tant qu'ils auront

еп France des tates exalt6es. Et les d6clamations sur

la tyrannie et sur les tyrans sont des lieux communs,

sur lesquels il est si facile de faire de belles phra.ses,