mes. les plus dangereux; mais encore et principale-

ment, parce que jusqu'i ее moment, il s?est constam-

ment trouv6 des victitnes poursuivre et des crimes

commett.re; рассе qu'on а toujours ри faire envisager

certains individus, ои certaines classes d'individus, сот-

те les perturbateurs du repos public, et que рас

оп а toujours ри faire attendre аи peuple, avec quel-

que patience, que la dispersion et l'extirpation de ses

ennemis, le laissassent enfm jouir de cette b6atitude

que la libert6 et l'6galit6 doivent fnir рат lui procurer.

Mais enfm, les r6publicains sont les maNres, la

souvera,inet6 du peuple est reconnue. Оп а, sous le пот

de rbpublique, la d6mocratie la. plus compldte qui

ait jamais encore exist6; l'exil, la prison, la proscrip-

tion et la mort ont impos6. silence .toutes. les r6-

clamations. Dans ceb 6tat des ohoses; quel тоуеп

reste-t-il. аих chefs .du parti ,роти• conserver•leur ascen-

dant sur le peuple2 Eux-memes , eommencent. s'a-

percevoir •des inconv6niens de l'anarchie et de la li-

сепое: les entreprises de la соттипе de Paris leur

d6plaisent; les agitateurs les• font trembler, et peut-

ёћ•е, • sont-ils sur le point de sacrifer l,'indignation

g6n6rale les. Marats, les Robespierres, .ces pr6dicateurs

de sang et de carnage, qui pendant si longtems leur

ont rendus tant et de si importansr services... Suppo-

sons pour ип moment la paix faito; supposons la•

France d6termin6e laisser tranquilles les gouver-

nemens qui l'environnenty et livr6e simp}emetlt h- ses

divisions intestines, peuvent-ils se dissimulep, •qu'en-

tour6s alors. d'un6 multitude immense, qui, •n'6tant

plus d6tourn6e par d'autres objets, lo«r demanderait

се bonheur et ces ,jouissances qu'ils lui promettent

depuis .si longtems; aya.nt cr6er ипе constitution,