principes r6f16chis, se serait bien gard6 de supprimer
sans avoir роитчй pr6alablement leur remplacement.
Il fallait cependant pourvoir аих n6cessit6s du то-
ment, qui chaque jour devenaient plus urgentes. Non-
seulement il fallait organiser et a,rmer grands fraix
cette multitude de gardes nationales; non-seulement il
fallait les payer et les faire subsister dbs qu'on les met-
tait еп action; non-seulement pour attacher аа nouvel
ordre de choses ип trbs-grend nombre de gens, оп avait
cru devoir morceller les autorit6s et еп multiplier les
agens; mais encore la crainte de voir tous les gens
argent se d6clarer contre la r6volution, la certitude de
se les attacher еп flattant leur cupidit6, avait fait pren-
dre la r6solution de remplir tous les engagemens. Les
dettes de l'6tat avaient 6t6 d6clar6es dettes de la па-
tion; la propri6t6 des cr6anciers avait 6t6 mise sous
la sauvegarde de la loyaut6 nationale; et il 6tait in-
stant de prendre quelques mesures qui parussent donner
de la consistance des promesses, qui sans cela eus-
sent 6t6 illusoires.
C'est сев vues, оп п'еп saurait douter, qu'il faut
at.tribuer les fameux d6crets, qui d6clarent biens natio-
паих les domaines royaux et les propriet6s du clerg6,
ainsi que la cr6ation des assignats et quelques autres
mesures de fnance, qui furent prises cette 6poque.
Пе тёте, e'est аи d6sir de donner аи peuple ипе
sorte de soulagement momentan6 et de lui fournir de
nouvelles raisons de s'enflammer contre les propri6-
taires, qu'il faut rapporter l'abolition des droits Ко-
daux> la connivence scandaleuse, le support тёте qu'
ont 6prouv6 сеих qui ont refus6 de payer quelques-
uns de ces droits qui avaient 6t6 d6clar6s rachetables;
et enfin, les d6crets inf5mes qui, еп supprimant cette