тёпе n6cessairement la paix, faute de moyens de la

continuer. La guecre actuelle, аи contraire, est l'afaire

de tous les Franeais, de tous сеих аи moins qui, enflam-

m6s par des id(5es mal entendues de libert6 et d'6ga-

lit6, пе voient [а gloire et le bonheur que dans ипе

d6mocratie pure. Ils пе manqueront ni d'hommes ni

d'argent, nous l'avons vu, et quand ils еп тап-

queraient chez еих, semblables еп cela аих Romains,

les peuples vaincus leui donneraient de nouvelles trou-

pes, et leurs d6pouilles lear fourniraient de nouveaux

moyens d'6tendre leurs conquetes et leur innuence.

Се sera avec les richesses du clerg6 belgique, avec

le produit de la vente des biens de la noblesse, qu'ils

payeront les 16gions qni iront arracher de nouvelles

d6pouilles еп Espagne et еп Italie.

Qu'on пе s'y trompe pas. Partout le nombre de сеих

qui les recevront bras ouverts l'emportera de beau-

соир sur celui de сеих qui fuiront leur approche.

De tous les pibges que l'on peut tendre аи peuple, il

п'еп est аисип qui soit aussi attrayant, et dont il lui

soit plus impqssible de se garantir, que de celui qui

aujourd'hui tourne tant de t@tes et produit tant de d6-

sordes. Quoiqu'on еп puisse dire, le gouvernement et

les loix ont 6t,6 institubes роит les propri6taires; еих

seuls у ont ип int6r6t direct et palpable, ils sont seuls

v6ritablement citoyens. L'individu qui п'а que ses bras,

qui дадпе sa subsistance рат son travail journalier, а

sans doute besoin de la protection du gouvernement et

de la loi; peut-6tre тёте l'anarchie, la licence et le

d6sordre lui sont-ils plus nuisibles qu'au propri6taire;

mais les rapports qui lient le sort du pauvre la for-

tune du riche, qui font dbpendre son aisSnce de Гас-