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nature, et, quoiqu'il soit trbs-vraisemblable que mes
id6es se seront d6ji pr6sent6es votre m6ditation, је
saig que vous пе serez рад fAch6 que vdtre fayon de
voir пе vous soit pas particulibre. Quant moi, ј'аи-
rais ипе confance toute nouvelie dans mes principes
et dans l'application que ј'еп puis faire, s5!s se trouvai-
ent etre сеих de votre ехсепеџсе.
Се n'est pas avec vous, monsieur le comte, qui 6tes
ип des r6dacteurs de l'ordonnance, que је dois entrer
dans la discussion des vues qu'on а ри avoir еп la
r6digeant. Ces vues sont trop palpables роит n'6tre pas
apereues, et је пе crains pas d'@tre contredit еп afr-
mant, qu'un des objets essentiels qu'on s'est propos6,
est de mettre les citoyens dans la n6cessit6 et dans Де
cas de remplir avec plus d'exactitude leurs епдаде-
ments r6ciproques.
Avec tout autre qu'avec vous, је croirais devoir in-
sister sur l'importance de cet objet, et rappellant les
principes lumineux du d-r Smith, је ferais voir que la
richesse d'un pays quelconque est toujours et n6ces-
sairement еп raison du nombre et de l'6tendue des са-
pitaux employ6s alimenter l'industrie; que le nombre
des habitants п'у peut augmenter, que leur travail пе
peut les faire jouir de cette portion d'aisance qui seule
peut rendre la vie supportable, qu'autant que les са-
pitaux d6ji existans tentent continuellement аидтеп-
ter et s'augmentent efectivement d'ann6e еп аппбе;
que rien аи monde пе peut contribuer plus eflcacement
cette augmentation de capitaux si d6sirable, qu'une 16-
gislation qui trouverait le тоуеп de forcer les d6bitenrs
s'acquitter ponctuellement; que c'est lh, sans ацсипе
espbce de comparaison, la partie la plus importante et
la plus essentielle de toute 16gislation civile; et que