point 6lev6. Је vais entrer dans quelques d6tails sur
le±• p*incipBS d'aprb$ lesquels j'estime que toute cette
matibre 'd'6it 6tre d6termin6e; si votre excellence les
tr0i196 'jdstes, ils serviront mieux que tout се que је
porrais dire, vous faire sentir, еп quoi, selon moi,
se SOnt trbmp6es, је пе dis pas simplement la 16gisla-
tion 'de Rnssie,' mais toutes les 16gislations de l'Europe.
пе crains рад que votre excellence те contredise,
si} је pose d'abord еп principe incontestable la n6ces-
sit6 de disfnguer strictement et scrupuleusement les
engagements de commerce, c'est-bdire, сеих que реи-
vent prendre entre еих les n6goeiant$, les marchands,
les manufacturiers, les artisans тёте qui tiennent bou-
tique, des engagements des autres membres de la so-
ci6t6, soit qu'ils soient entre Џеих ои plu-
sieurs personnes qui пе sont pas eggag6es dans des
afaires de commerce, soit qu'ils soient contract6s раг
ипе personne qui n'est pas dans le commerce vis,bvis
d'un marchand ои n6gociant; 6tant persuad6 que si les
enggements des •marchands, тёте avec les partieu-
liers qui пе sont pas dans les afaires, doivent etre
regard6s сотте engagements de commerce: сеих du pa.r-
ticulier avec le marchand sont d'une toute autre nature
et doivent 6tte rbg16s par des principes tout dif6rents. Је
pose donc d'abord pour premier principe, que les •еп-
gagements de commerce doivent atre soumis ипе 16-
gislation particulibre, toute dif6rente de celle qui doit
rbgler l'efet des engagements des particuliers.
Cette distinction, qui n'est pas nouvelle, а (t6 admise
dans la pluspart des 16gislations de l'Europe: c'est
d'aprbs elle, que dans les pays qui se distinguent рат
la douceur de leurs moeurs et рат leurs .lumibres, si оп а
admis la prise de corps pour les lettres de change et les