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de l'Ah*terre, de се раув l'on а le plus •grand

роит •res loix, ой eHes •ont la pln± grande force

et ой cependant le pailement est 0blig6 de rem6diei•

de temps еп teips, tfnb injustice particulibre,'i la

duret6 de la loi g6n6rale; j'ai peine croire que votre

excelleme ptt diSconvenir, qu'il п'е convint in6niment

mieux d'abolir la loi elle-m6me que de l'enfreindre si

sonvent et si 'solemnellement. Mais e'est еп examinant

les raisons sur lesquelles оп se fohde potr 'soutenir la

prise de corps, e'est еп faisant voir que ces raisons

sont illusoires, qu'il у auroit d'autres moyens bieri plus

simples et bien plus sens6s de parvenir аи тёте but,

que је veux attaquer ипе coutume qui пе subsiste que

par ипе suite de cet attachement superstitieux que

nous avons роит tout се qui nous vient de nos ancetrbs.

„Les n6goeiants, dit т-т de Montesquibu, 6tant 0bli-

„g6s de confer de grandes sommes роиЁ des temps sou-

„ vent fort courts, de les donner et de les reprendre,

„il faut que le dbbiteur remplisse toujours аи temps 6х6

„ses engagements, се qui suppose• la contrainte par

„corps. Dans les contrats civils ordinaires•, ajoute-t-il,

„la loi пе doit pas accorder la contrainte par corps,

„parce qu'ell? doit faire plus de cas de la libert6 d'un

„citoyen, que de l'aisance d'un autre; mais dans les

- „conventions qui d6rivent du commerce, elle doit faire

„plus de cas de l'aisance publique que de la libert6

„d'un 6itoyen“. Се n'est donc que parce qu'on regarde

сотте indispensablement n6cessaire, que les епдаде-

ments du commerce soient exactement remplis аи temps

fx6, qu'on а 6tabli la contrainte par corps; et c'est pour

parvenir се but qu'on s'est rel5ch6 des 6gards qu'en

toute autre occasion оп croit devoir la libert6 des

particuliers, Si donc il 6tait possible de trouver ип