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contraires, се qui pr6side l'organisation des constitu-
tions, сотте union, simplicit6, harmonie, accord marqnent la
loi monarchique absolue, du sceau divin. Celle-ci exige de l'ob6is-
вапсе, de la foi, de la soumission qu'elle trouve aussi аи fond
des cours.
L'autre, recourant ип subterfuge, qu'elle потте: consen-
tement g6n6ral, ои celui de la majorit6, provoque par тёте
аи d6sordre, et porte еп elle le levain des organisateurs de
toute hi6rarchie.
Tout pouvoir suprbme sur la terre d6coule du pouvoir сб-
leste, et пе saurait avoir besoin du consentement facultatif
des hommes. П пе peut donc, par cons6quence, btre sujet аи
contr61e de сеих qui lui sont soumis, car alors il cesserait
d'btre le pouvoir guprbme.
Ainsi vivant toujours, planant sur les hommes, il пе peut
dbriver des constitutions 6crites, mais il les domine de toute
la hauteur qui d6montre la dif6rence entre sa source Eternelle
et passa*re des mortels.
Les constitutions, сотте toutes les lois 6crite8, d$ndent
de8 6v6nements, du moment qui les appelle. Ces 6v6nements
se succuent et changent l'infni. Leur ouvrage est par
тёте priv6 de toute fxit6. Leur marche continuelle et
exige qu'une volont6 plus puissante, et plus 61e-
v6e que le8 paroles 6crftes, soit toujours pr6sente, pour expli-
quer les nouveaux рнпотёпа, modifer et appliquer.
Cette volont6 veillant perp6tuellement, immuable dans sa
source, doit btre hors de la port6e du temps et de ses yari6t6s;
elle doit embrasser le pass6, le pr6sent, l'avenir, се que пе
pourra jamais ипе parole 6crite— fruit d'un temps et de besoins
6teints ct fni8.
Elle est vivante 6ternellement сотте Dieu, repr6sent6 sur