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nente. П exclut positivement l'Autriche de cette inHuence sa-

lutaire sur les destin6es du monde.

L'erreur qu'il signale dans la reconstruction politique de

l'Europe еп 1815 est l'extension donn6e аи principe constitu-

tionnel. Il d6fnit се principe сотте l'wuvre des passions hu-

maines, et Ctablit la pr66minence du principe monarchique,

qui а sa source dans le pouvoir divin.

L'Allemagne est роит lui ип corps travai116 par ипе sub-

stance v6n6nense, et la Prusse doit btre le m6decin qui extir-

рега се principe d616are, venu de l'ext6rieur.

М. Gurowski voudrait l'absorption des petit8 Etats alle-

mands charte constitutive et ипе nouvelle d6limitation de

l'Europe d'apru le cours et l'embouchure des Heuves. Cette

reconstruction 6tablirait jamais la pr6pond6rance de la Russie,

de la Prasse et de la Hollande. Les Royaumes de Belgique et

de Pologne seraient ausi efac& de la carte. Les agr6ger et

поп les incorporer аих Etats du Maftre qui leur 6tait donn6,

avait еи pour but de la part de la France, de l'Angleterre et

de l'Autriche de paralyser plut0t que d'augmenter sa puissance.

М. Gurowski d6veloppe les funestes r6sultats qu'a eus prin-

cipalement sur les Polonais la persuasion que l'Europe, еп

conservant leur nationalit6, avait pos6 le principe de leur

6mancipation future. Il affrme, que tant qu'il existera ип ves-

tige des paragraphes de Vienne qui les concernent, les Polo-

nais se croiront toujours, malgr6 les 6vCnements accomplis,

sous la sauvegarde de l'6tranger, et que ces pr6tendues да-

ranties resteront ип obstacle leur am61ioration morale,

се qu'ils deviennent des sujets f(mes ев d6vou6s.