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Car le continent пе saurait etre puif6 sans recevoir ипе

nouvelle Uintitdion qui le rapprocherait de plus еп plus de

l'id6e et de la forme unitaire, et le rendra capable de rece-

voir ипе impulsion uniforme et salutaire.

Cette dUmitdion devrai gre dirig& d'apru le courani

eb surtout les embouchures des fleuve.s principaux, сотте la

Vistule, le Rhin, l'Elbe, lncaut.

Elle surtout alors arrondir la position g60gra-

phique de quelques grands Etat8, et leur donnant plus de

nerf, elle soumettrait le rate du continent ипе action

prompte, 6nergique et par imposante.

Une foi8 efectu6e, il serait bien facile d'6toufer dis-

cordes que pourraient essayer de semer аи milieu de l'Europe

les vieilles id6es diplomatiques, renforc6es par les id6es r6volu-

tionnaires.

Cette d61imitation consoliderait је crois pour toujours ипе

pr6pond6rance de l'Empire, et des Royaumes de Prusse et de

la Hollande, sur le reste de l'Europe, pr6pond6rancR d'ailleurs

si n6cessaire роит son vrai bien.

Аи reste elle пе serait qu'une suite in6vitable des derniers

6v6nements, et ипе nouvelle teneur que recevrait le Trait6 de

Vienne.

Се cas 6tait pr6vu, quoique dans ип sens tout contraire,

par les chef8 diplomates de 1814-15, qui conclurent la соп-

vention secrete de Paris: entre la France, l'Autriche et l'An-

gleterre.

I,es deux augustes Souverains contre —uels elle 6tait

r6ellement dirig6e, 80nt тёте de r6pondre cette pr6voyance

d'alors par ипе convention publiqne, laquelle nul obstacle

r6el пе saurait btre oppos6 aujourd'hui de la part des signa-

taires de la convention secrbte de Paris.