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les philosophes et leurs adeptes se sont adonn68 si exclusi-

vement la discussion sur l'bducation de l'homme, qu'ils sont

parvenus, сотше d'habitude, поп seulement d6placcr la

question, mais la r6torquer Оп а tellement еп-

visag6 l'homme сотте ип etre abstrait, devant vivre аи milieu

d'un sentimentalisme ridicule, qu'on а oubli6 et mi8

ment de c6t6 les devoirs vis-i-vis les sup6riears Souverains;

vis-bvis de l'ttat. Еп concentrant tout dans le d6veloppement

de l'individualit6, оп а perdu de vue entierement que l'homme

пе vit рвд is016, que chaque individn n'est рад chef de la

cr6ation, ni mattre absolu de ses volont6s, de ses actions, de

ses moavements.

Еп 8'engoufmnt dans les sophismes et les abstractions de

се qu'on s'est plu d'appeler absurdement loi de la nature, оп

а tout fait oubli6 la loi divine, hi6mrchique, qui r6git la

soci6t6 et les Etat8 сотте le monde mat6riel.

D'apr& ces qui lutinent encore еп et qui

у forment pr—ue le seul systbme d'6ducation, ni l'enfant, ni

l'adolescent, ni l'homme adulte пе recevaient рад de notions

et n'avaient ра8 grav6 dans Пте сотте dans lbprit, qu'il

faut rewnnaftre et v6nerer ип principe g6n6ral, qui prescrit,

conduit et Itgle les actions de chacun; qui les coordonne et

les classe; qui imprime ип vaste ensemble аи mouvement et

la vie de l'Etat, cette agglom6ration de8 individus, que

l'enfant, сотте l'adolescent, aHpivent se mouvoir autour

d'eux, et laquelle, сотте hommes, ils devront appartenir.

Оп пе leur repraente рад assez que, de тёте qu'il у а

pour le tout de la cr6ation ип Dieu qui la r6git, par sa vo•

lont6 seule unitaire, de тёте dans la soci6t6 il faut ип re-

pr&entant de cet ordre divin sur la terre, qui пе peat 6tre

autre que le chef supreme de l'Etat.