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La position ac.tuelle exige que le traitb de Vienne soit

soumis ипе de tout се qui у fut introduit par la

raison vacillante des hommes.

Il faut restaurer les croyances sur l'origine du pouvoir

qui est absolu сотте toute v6rit6, et пе d6rive pas des соп•

trats, consentements et combinaisons humaines quelconques,

сотте il semblerait que le conc6dait le trait6 de 1815.

П existe partout име d6viation des id6es sur le vrai et le

juste. La volont6 des souverains est seule capable de les ra-

mener dans la voie dont elles se sont 6cart6es.

L'Allemagne, par l'insinuation des id6es 6tra*res son

esprit, ses habitudes, ses besoins, ses occupations

intellectuelles et materielles, est travai116e int6rieurement сотте

ип corps animal dans l'organisme duquel s'est introduite ипе

substance v6n6neuse et morbifque; et сотте dans ип corps

animal la nature essaye раг des eforts violents de se d6faire

du poison, de тёте toug les eforts des classes sens6es dans

се pays tendent aussi se d6gager. Оп vient toujours аи se-

cours de la nature, de тёте les deux tr0nes qui ont sauv6

l'Allemagne politique еп 1813-14-15 peuvent seuls le faire

encore aujourd'hui, et sauver la moralit6 de la nation. Dieu

les d6signe derechef pour cette et роит relever l'espb-

rance et la confance afaiblies des peuples.

L'esprit et la tendance constitutionnelle s'6teindra et s'6touf.

fera еп Allemagne par l'inRuence absorbante, que l'intelli-

деапсе et la politique du Royaume de Prusse est у

exercer vigoureusement.

petit8 Etats de l'Allemagne, aujourd'hui les plus

bruyants, se trouvant fondus dans les puissantes institutions de

la Prusse, seront par li тёте arrach6s l'inHuence perni-

cieuse des id6es et des actes 6trangers.

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