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frbre de те communiquer la lettre particulibre que

vous lui avez adress6e. Ј'еп ai 6t6 enchant6 et j'ai

admir6 la sagesse et la dext6rit6 de votre conduite

dans l'afaire 6pineuse dont vous rendez compte. Vous

avez pleinement emport6 le su*e de l'Imp6ratrice;

оп т'а dit qu'elle vous le t6moigne elle-meye dans

les termes les plus flatteurs. Је пе seais rien du соп-

tenu de l'exp6dition qu'on vous fait рат le retour de

votre homme: elle peut n'6tre pas minist6rielle et n'avait

pas тёте besoin de саг vous seavez mieux ар-

pr6cier sur les lieux се que vous avez faire qu'on

n'aurait seu vous le dire d'ici. Depuis les premibres

alarmes que vous nous avez donn6es, nous avons pass6

plusieurs jours dans l'attente de voir d'un moment

l'autre arriver les courriers anglais et prussien char-

g6s de d6clarations foudroyantes; mais rien пе paraft

encore, се qui nous donne lieu de penser qu'on а adopt6

quelque adoucissement аих mesures annonc6es. Le c-te

de Stackelberg part demain, charg6 de nous concilier

le roy de Subde d'une manibre d6termin6e; il n'aura

pas de grands appats lui ofrir, mais nous comptons

sur notre bonne 6toile. Le c-te de Razoumovsky part

aussi enfn роит sa destination соппие. Son d6part а

6t6 d6termin6 par la communication que la cour de

Vienne nous а faite des ouvertures et propositions de

trait6 d'alliance que celle de Berlin lui а faites, еп lui

d6putant avec le plus grand mystbre le fameux Bi—

schofswerder, dont nous aurions parfaitement ignor6 la

mission sans la confdence que la cour de Vienne nous

еп а faite de la mani&re du monde la plus loyale. Alo—

peus а 6t6 parfaitement la dupe des Prussiens, qui

l'ont amus6 par des propositions du тёте genre que

celles qu'ily ont faites аих Autrichiens. Votre proposi—