St.•P6tersbourg, le 12 octobre 1791.
Le courrier Ханыковъ, 6tant de retour, т'а remis
la lettre dont vouz avez еи la bont6 de le charger роит
moi. Је suis combl6 de voir le grand prix que vous
voulez bien mettre аи реи que j'ai fait роит satisfaire
votre curiosit6 l'6gard de se qui se passe dans notre
cabinet.
Је suis persuad6 que m-r votre frbre vous instruit de
tout се qui est relatif notre n6gociation de paix avec
la Turquie. Vous syavez que la chose а 6t6 manqu6e
dbs le principe. M-r le pr. Repnine, ои faute d'instruc-
tions, ои pour avoir 6t6 6gar6 par son conseil, а mis
еп question des choses qui 6taient d6cid6es et а fx6
des termes dont оп peut abuser pour trainer ces choses
еп longueur. Le prince Potemkine, еп arrivant, аи lieu
de r6parer le mal еп redressant се qu'il у avait de vi-
cieux dans la convention du pr. Repnine et du grand-
visir, l'a laiss6 subsister et у а mis peut-dtre le comble
par le mauvais choix des pl6nipotentiaires de notre c0t6
et par le реи d'empressement qu'il а mis hAter la
marche des p16nipotentiaires turcs. Ceux-ci sont роит-
tant arriv6s depuis quelque tems, mais ils ont trou-
v6 les ndtres sur le grabat; il п'у а que се petit excr6-
ment de Lochkarev qui est sur pied. Le pr. Potemkine
lui-meme а 6t6 dangerensement malade, et il est
pr6voir que sa convalescence sera longue et son acti-
vit6 aussi faible qu'elle l'a toujours 6t6. Еп attendant
la Porte аппопсе partout qu'elle а emport6 ои qu'elle
compte emporter le point de пе pas nous permettre ni
de relever les fortifcations d'Oczakov ni de fortifer lep