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bords du Dniestr. D'autres points, concernant la G6-
orgie, les peuples du Caucase et les Barbaresques, qui
пе sont pas bien clairement d6termin6s par les trait6s
pr6c6dents, fourniront ипе autre matibre litige, •et
сотте cependant nous nous reposons entibrement sur
la conclusion de la paix et que nous пе faisons аи-
сип; pr6paratifs роит ипе nouvelle сатрадпе, il n'est
pas impossible que nos bons amis, attentifs tout се
qui se passe chez nous et instruits de l'6tat des choses.
s'en pr6vaillent pour rendre les Turcs plus r6calcitrants
et nous plonger l'ouverture de la сатрадпе dans ип
6tat qui пе soit ni celui de guerre ni celui de paix.
Ces bons amis viennent de former ип plan auquel il
nous est impossible de nous pr6ter et qui est d'une
nature nous susciter des embarras bien s6rieux, si
сеих avec les Turcs пе sont pas termin6s.
La duchesse de Courlande vient d'6crire l'Imp6r. que
la cour de Berlin, aprbs avoir essay6 de marier ип des
fls du pr. Ferdinand de Prusse la јеипе princ. de Cour-
lande, condition que celui-ci serait 6lu duc de се pays
la mort du duc r6gnant, у а substitu6 enfn le se-
cond fls du рт. d'Orange; que l'Angleterre et la Hol-
lande favorisegt се projet, et qu'elles vont conjointe•
ment avec la Prusse faire des d6marches еп cons6-
quence еп Pologne et peut-dtre auprbs de l'Imp6ra-
trice. La duchesse de Courlande elle-mdme penche pour
се dernier parti. L'Imp6ratrice s'y est refus6e net, pro-
posant de son c0t6 le fls атпб du р. Charles de Cour-
lande pour броих la flle du duc. Cette proposition
est assur6ment fond6e autant еп droit qu'en raison de
convenance; mais elle п'еп sera pas moins vivement
combattue par toutes les autres parties, et le moins
qui еп puisse r6sulter, c'est de nouvelles explications