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de la Prusse, ni diminu6 son app6tit; аи contraire, ils

l'ont augment6 encore. Nous, de notre c0t6, nous som-

mes partagbs entre l'appat de la plus belle acquisition

que l'empire eat jamais faite ои qu'il pourra faire,

les inconv6niens de l'agrandissement d'un voisin dan-

gereux et trop formidable, la crainte de ropinion

et les scrupules de la conscience. Les opinions sont parta-

g6es, et l'heure ой j'ai l'honneur de vous 6crire, rien

n'est encore d6cid6. роит les afaires publiques.

Роит celles de l'int6rieur, s'entend des gens еп

place. j'ai le chagrin de voir que tous сеих qui

j'ai tenu et voudrais toujours tenir, sont m6contents et

prets quitter la partie. Cela aggrave та propre si—

tuation, qui est d'autant plus fAcheuse qu'avec l'appa-

rence de quelque chose, је n'ai аи fond rien de r6el

qui puisse те d6dommager еп quelque facon des d6s-

agr6mens que cette malheureuse apparence m'attire.

Је vous envoye cy-joint ипе lettre de m-r votre fr&re,

qui, је suppose, vous instruit de tout dans le plus grand

d6tail, et је fmis еп vous assurant etc.

17.

St..P6tersb., le 17 janvier 1793.

Les courriers ont 6t6 si rares que је пе puis qu'au-

jourd'huy vous remercier de vos deux lettres du 17

novembre et du 29 d6cembre derniers, ainsi que de

celle que j'ai тесие рат la poste et dans laquelle vous

avez la bontb de те t6moigner l'int6r@t que vous avez

pris топ avancement. Ј'у suis d'autant plus sensible

que је scais intimement •qu'il n'est pas de votre carae-

tbre de dire се que vous пе pensez pas, et le sufrage