— 42
mettra tout-h-fait тёте de r6pondre la confance
de l'Imp6ratrice. C'est ипе grande satisfaction pour
moi, monsieur le comte, que de vous annoncer que
cette confiance est et que dans le travail que
j'ai еи l'honneur de faire avec elle cette occasion, elle
l'a manifest6e dans les termes les plus natteurs et les
plus honorables роит vous.
Vous те demandez de vous instruire de tout се qu'il
vous importe de connaftre des afTaires politiques еп дбпё-
ral: j'esp&re avoir 6t6 аи devant de vos d6sirs cet 6gard
et је n'ai laissC jusqu'ici passer аисипе occasion de
vous transmettre •toutes les notions que vous pouviez
souhaiter d'avoir. Vous connaissez pr6sent tous les
oljets qui fxent l'attention de notre cour. Les premiers
еп ordre et еп importance sont сеих qui se rappor-
tent аи partage de la Pologne. La conduite de la cour
de Vienne а 6t6 ип реи dans cette afaire.
Elle s'est d'abord imagin6e qu'elle pouvait la trafner
еп longueur, еп gardant le silence vis-bvis de nous
et еп пе disant que des demi-mots la Prusse. Mais
celle-ci у donnait la plus grande extension, nous les•
communiquait sous се rapport et nous pressait de соп-
clure. Il s'agit d'un grand objet.
Les moments 6taient pr6cieux, et nous crTnes de-
voir terminer l'ind6cision de l'Autriche еп convenant
de nos faits avec la Prusse. AussitOt le trait6 conclu.
nous l'avons communiqu6 la соит de Vienne. qui
s'avise de s'en estomaquer. Elle est fich6e de nous
voir rapproch6s d'elle рат les confins de la Galicie.
laquelle nous touchons immbdiatement par notre пои-
velle d6marcation; elle est fAch6e. surtout de voir tom-
ber kameniec dans notre partage, forteresse qu'elle (16-
sirait depuis longtemps de s'approprier. Un courrier