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avec la cour de Vienne, mais еп lui еп proposant ип

direct avec nous et adapt6 d'une, plus parti-

culibre nos int6rets respectifs. La соит de Vienne

nous еп sgaura assur6ment mauvais gr6; mais c•est

absolument sa faute. La politique de cette cour sous

le rbgne pr6c6dent а prodigieusement d6vi6 de la marche

qu'elle suivait sous Joseph II. Роит atteindre ses peti-

tes vues subalternes, le cabinet de Vienne а outr6 les

bornes qu'il s'6tait trac6es роит amadouer celui de

Berlin. Ils ont fourr6 dans leur trait6 d'alliance des

clauses touchant la Pologne, qui пе s•accordent nulle-

ment avec notre systbme соппи cet .6gard. Calculant

faux que nous пе nous d6ciderions unilat6ralement

rien, la соит de Vienne а train6 sa rCponse sur les

afaires de Pologne avec ипе affectation qui пе nous

а laiss6 аисип doute •de sa mauvaise volont6. А l'heu-

re qu'il est тёте, elle пе nous parle que de n6gocier

et de nous concerter, tandis que nous sommes d6j5 еп

pleine activit6. Nos troupes sont d6ji entr6es, les соп-

f6d6rations form6es et les manifestes publi6s.

Је пе seais si j•ai ип tort те reprocher vis-bvis

de vous, mais је vous avoue que j'ai beauc оир

арриуб sur l'id6e que l'Imp6ratrice а еие de vous

employer еп Pologne сотте pacifcateur des troubles

qui s'y sont 6lev6s; је suis encore de cet avis que рет-

sonne n'est plus propre que vous cette besogne.

Mais m-r votre frbre т'а ferm6 la bouche lbdessus,

еп те disant qua cela 6tait absolument contraire

votre plan personnel. Ј'еп suis trbs-fAch6 роит le bien

de la chose, car il est certain que cette circonstance

exige la direction d'un homme consomm6 dans les af-

faires. Nos toutes r6centes nouvelles de Varsovib por-

tent cependant qu'on s'y оссире de mesures de d6fense