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turelle de la Russie; mais је vous avoue que daus ces
circonstances, qui d6rivent еп grande partie de sa таи-
vaise administration, compos6e роит la plupart de gens
maladroits, gauches et ineptes, il faut interrompre Пб-
cessairement cette intimit6 de сопйапсе et de rapports
qui а exist6 entre nous. La Prusse а дадпб chez поид
in6niment de terrain; mais c'est l'afaire de ces m@mes
circonstances. qui ипе fois arrang6es et consolid6es,
nous reprendrons еп tems et lieu nos plans et nos sy-
stbmes naturels. Је suis trbs-fort de votre avis que
l'agrandissement de la Prusse, аи point surtout ой il
va monter, пе convient gubre nos intCr@ts, et que
le тоуеп que nous avons employC d'approportionner
le n0tre еп le faisant monter аи triple, пе pourvoit pas
encore sufEsamment cet inconv6nient. Mais се sera
l'afaire du tems et de notre attention пе pas perdre
de vue cet objet, d'y rem6dier solidement. А consid6rer
les acquisitions que nous faisons еп соттип avec la
Prusse sous leurs difT6rents rapports, оп пе saurait
disconvenir que les nOtres пе soyent cent foit plus as-
sur6es que les prussiennes, et cela nous doit rassurer
sur bien des cons6quences que nous ponvons еп pr6voir.
Nous nous attendons que les sensations que под
vues actuelles produiront еп Angleterre пе seront pas
bien favorables роит nous; mais la cour de Berlin nous
assure pers6v6ramment que nous n'aurons aucunes sui-
tes r6elles еп redouter. Malgr6 tout се que је viens
de vous dire, m-r le comte, роит r6pondre votre ques-
tion аи sujet de nos liaisons politiques actuelles, је пе
saurais les mieux caract6riser qu'en vous disant que
hors се qui regarde le d6membrement de la Pologne,
ой nous comptons trbs-fort sur la Prusse, nous пе som-
mes intimement bien avec аисипе cour, et qu'il faut аи