vions ni пе devions nous attendre autre chose. La
cour de Vienne tient bon dans son attachement notre
alliance. Quoiqu'elle nous conseille de nous arranger
avec la Prusse et l'Angleterre. је suis persuad& qu'en
cas d'explosion d6cisive de la part de ces deux cours,
elle prendra le parti qui lui est dict6 non-seulement
par les trait6s. mais aussi, par ses propres int6r6ts.
Elle s'en est assez expliqu6e vis-bvis de nous роит
authoriser ипе pareille esp6rance. mais elle est fort
r6serv6e vis-bvis de la Prusse et de l'Angleterre, et
cette conduite provient, је crois, de се qu'elle craint
qu'en fjchant ces deux puissances elles пе tournent
contre elle les batteries qu'elles• ont pr6par6es contre
nous, et que dans се cas elle пе soit pas secourue de
notre cdt6 aussi efEcacement que les circonstances
l'exigent. Entre nous. cette appr6hension n'est que
trop facile justifer par les faits ant6caents.
Vous sgavez се qui est arriv6 еп Pologne. Nous
faisons rien, et c'est се que nous pouvons faire de
mieux; car, entre nous encore, les bons faiseurs de се
c0t6 nous manquent totalement, сотте bien autre part.
Nous attendons de vos nouvelles avec impatience, car
elles doivent 6tre d6cisives. Il у а ici des personnes qui
croyent que malgr6 l'opposition le ministbre trouvera
тоуеп d'ex6cuter аи moins ипе partie de ses plans.
Dieu veuille que vous soyez le seul qui а еи raison
dans son opinion. La mienne est que rien пе saurait
vous faire plus d'honneur que la manibre dont vous
avez agi et par16 dans toutes ces circonstances.
Оп vous envoye ипе pibce contenant le pr6cis de
tout се qui s'est pass6 entre nous et l'Angleterre de-
puis plus de trente ans. J'espbre qu'en la lisant vous
те rendrez la justice de croire que је п'еп ai еи d'au-