s6rieuses. Оп пе saurait encore prononcer quel point
les plans qu'on у adopte еп cons6quence sont suscep-
tibles d'exbcution; mais се qu'il у а de plus redouta.
ble, се sont les projets qu'ils m6ditent d'op6rer des
soulbvements dans nos provinces de nouvelle acquisition.
Ils ont fait imprimer quantit6 d'6crits s6ditieux qu'ils
se proposent de r6pandre chez nous аи moment de
l'explosion. Le mauvais 6tat de leurs troupes et l'in-
capacit6 de leurs chefs sont се, qui doit nous tranquil-
liser le plus; mais d'un autre c0t6 notre chef princi-
pal, le g6n6ral kakhovsky, est trbs—loin d'6tre ип Ти-
renne. Il у aurait r6ellement beaucoup craindre, si
nous n'avions les plus fortes pr6somptions que les
Autrichiens et les Prussiens пе s'en m@leront plus.
Le prince de Nassau s'est beaucoup donn6 de тои-
vement роит obtenir le commandement des troupes que
nous envoyons sur le Rhin. Heureusement il а 6chou6
et c'est, selon toutes les apparences, le prince Repnine
qui sera employ6 cette place. Si l'on пе peut se
promettre de се dernier des faits brillants, du moins
est-on s0r qu'il пе compromettra rien.
Је пе vous dis rien de notre int6rieur. C'est l'arche
sacr6e pour moi, etje п'у touche point. Је пе vous еп
dirai qu'un mot, c'est qu'il paraft еп tout que l'esprit
du d6funt rbgne encore, et се n'est pas се qu'il у
aurait de mieux faire. M-r de Zoubov prend aussi
beaucoup d'influence dans les afaires, et il faut lui
rendre justice qu'il у porte des vues honn@tes et lou-
ables, et qu'il у fait tout le bien dont sa port6e le rend
susceptible.