ВАОЕ AUX PBOVERBES.
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ROSALIE. Les puces, та tante, m'ont em*h6e de dormir.
TANTINE. Vous etes flle dire cela еп pr6sence de tout le
monde: voili cependant de ces choses dont оп пе se vante pas
d'ordinaire.
ROSALIE. Је dis les choses сотте elles sont; је n'ai pas
ferm6 1'oeil de toute la nuit.
TANTINE. Оп пе le diroit pas еп voyant ces уеих que vous
roulez dans la tMe, сотте si vous aviez dormi merveille; vous
lgnorez absolumeit les convenances.
ROSALIE. Cela se peut, та tante.
TANTINE. Une jolie demoiselle, quand elle а mal dormi, пе
roule point ses уеих avec autant de vivacitb.
R0BAr,IE. Comment donc?
TANTINE. Cela d6mentiroit ses paroles.
ROSALIE. Que faut-il donc faire?
TANTINE. Elle јоие la physionomie abattue, et prend ип air
langnissant.
ROSALIE. Et purquoi cela, та tante?
TANTINE. Belle demande, pourquoi? Pourquoi? Parcequ'elle
еп devient plus int6ressante. Оп la plaint, оп а роит elle alors
mille petits soins qu'on n'auroit pas d'ailleurs.
ROSALIE. Ah! је comprends: је т'еп vais faire сотте vous
dites; је suiB bien aise d'en avoir appris aujourd'hui autant.
Suis-je bien сотте cela?
Elle prend ип air abattu.
TANTINE. Fort bien. Si vous sentez quelques douleurs, пе
qu'une т±е, пе manquez pas de vous 6vanouir; mais
sachez que la rbgle des 6vanouissemens est dene jamais
vous 6vanouir quand vous etes seule, mais bien еп pr6sence du
plus de monde qu'il est possible: cela пе manquera pas de vous
donner ип grand relief dans la soci6t6.
ROSALIE. Voili, та tante, encore de ces nouveaut6s dont је
n'avois jamais entendu parler!
TANTINE. П у а encore certains airs mignards qui vont par-