die. Оп lui fit croire que la reine у viendrait, mais

elle alla l'Op6ra. Tout le monde а su par les relati-

ons, comment се jour du triomphe de се grand hom-

те se passa. Jamais empressement пе fit plus grand.

Nous pensAmes 6tre 6touf6s аи Louvre et la Сотё-

dier malgr6 les gardes qni nous ouvraient le passage,

ainsi la sortie: оп voulait аи moins toucher ses

habits; оп montait sur son carcosse; ипе personne santa

par-dessus les autres la portibre, • priant m-r

de Voltaire de permebtre qu'il lui haisat main, prit

celle de mad. de Villette,. et dit aprbs l'avoir bai86e:

„Рат та •foi, ипе main encore bien potel6e роит

6tre celle d'un homme de quatre vingt quatre, ans“.

Mgr le comte d'Artois envoya le pringe de Th6nin dans

la loge de m-r de Voltaire lui faire des complimehts de

sa part. C'est la seule nouvelle qu'il•ait еие de la cour,

except6 de m-r le duc d'Or16ans, аи spectacle duquel

nous f0mes invit6s deux fois.

Certainement jamais ип homme de lettres п'а еи ип

moment plus brillant; aussi il disait: „Оп veut m'6touf-

fer sous des roses“.

Cependant, је remarquai que tout cela n'avait pas

fait sur lui toute l'impression qn'on aurart еп at-

tendre. Ап contraire, lorsque је. lui еп parlais et lni

a;moignais та surprise, il те r6pondait: ;Ah, топ

ami! Vous пе connaissez par les Franqais; ils еп ont

fait autant роит Jean-Jacques Rousseau; plusieurs тё-

те, ont donn•6 • ип беи des pour monter

sur leurs 6patiles айп de voic passer, et оп l'a d6-

cret6 ensuite“. Aussi, quand nons allions nous prome-

пет, et lorsqu'il voyaib. les Rarisiens .courir a.prbs son

carrosse, il se mettBit• de trbs-ma,uvtise• humeur, et от-

donnait аи cocher de nous ramener l'h6tel.