Le triompe de m-r de Voltaire et tous ces applau-
dissements d6plurent, поив dit-on, ип реи Versailles.
Cet empresseme.nt des Parisiens. ces honnenrs dont
оп l'accablait, servirent .de nouveau pr6texte mad.
Denis, tous les pr6tendus amis de се grand homme,
la plupart • des philosophes et gens de lettres, pour
redouhler leurs eforts afn de l'engager rester Ра-
ris, d'abandonner Ferney ой il avait la plus grande
envie de retourner х),
еп l'assurant qu'il п'у trouve-
rait que de l'ingratitude В), et• dont оп cherchait le
d6g00ter. lls se succ6daient les uns les antres. Jl ра-
raissait 6branl6 des momentB, et l'on “Bib аи comble
de la ,joie. Une conple d'heures aprbs il persistait А.
vonloir partir; alors tonte la cahale se r6unissait et
tenait• continuellements des conseils роит trouver des
moyens de le retenir. J'6tais senl contre tous. Оп dit
que c'6tait moi qui le portais s'en retourner dans за
tranquille retraite, et l'on r6solut quelque prix que
се f0t de те s6parer de се vieillard respectable qui
m'avait 61ev6 et servi de pbre, et qni ,j'6tais attach6
depnis plus Те vingt quatre ans.
* ) IJne preuve de cetto cnvie est lc billet qu'il bcrivit do sa main
та femme le 26 mars, сопси еп ces termes: Ма ch&e mad. Wagni&e,
votre lettte т'а tonch6 sensiblement. Је vous remercie de tous vos soins.
J'ai еи deux maladies mortelles quatre vingt quatre ans, et
vous revoir nques; је vous embrasse de tout топ coeur vous et
Mimi“.
Н) Son coohgr, qae. j'aYais -fait venir поив Monduire, avaittameM
ип •tRs-»eaE chien que j'gyai8, qge .роп mattre airMi& Ьваисоир et qn'il
appelait Fr6ron. Се chien ft des caresses 6tonnantps m-r de Voltiire.
Il le ft monter chez' mad. de Villette, et dit: „Vods voyei bien сереп-
dznt que Роп те recOnnatt Fet•ney,• et que Гу suis aitn6U.• Les larmes
lui coalaiegt. deg увив юп • d6fendtt de laisser rentrer ее
chien l'h6teL