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tront та douleur, car tu es immortel dans tous les

sens. Si сецх qui devaient 6tre touch6s de ta perte

t'ont sit0t oubli6, ton petit serviteur аи moins t'ofre

son hommage tous les jours рат ses larmes; il l'ose

joindre celui qn'a daign6 te rendre la plus grande

Souveraine du monde, ев qui рат ajoute encore се

genre de glQire tous . сеих dont elle s'est couverte.

Que ton coeur qui l'a v6rita.blement aim6e et .admir6e,

serait agtendri еп се qu'elle seule а f&it

роит ta m6moire dB digne d'elle et de , toi[ J'ai 6t6 t6-

noin de l'6motion qua lui flt 6prouver la vne de ton

buste, et de l'hommage attendrissant qu'elle lui rendit.

Cople des lettres дие mad. DenIs m'6crivit.

25 тау 1778, Paris.

Моп cher Wagnibre, је suis dans ипе inqui6tude

mortelle, Моп oncle est tomb6 malade depuis que vous

dt,es parti, de sa strangurie. Elle а toujours augment6,

et la fibvre est jointe. „Tous les accidents sont ces-

mais il est d'une faiblesse si grande qu'elle

nous efraye, et elle cause la тёте inqui6tude 111-r

Tronchin.

Vous savez, топ cher ami, que је n'ai de сопйап-

се qu'en vous. Revenez, votre maitre а besoin de vous:

ј•еп ai besoiu moi-m@me, apportez tous les papiers que

vous pourrez, les livres. ll уоив demande. avec

impatience

(icy des ordres particuliers indiff6rents).

*) Cependant vous aviez le matin donn6 les ordres de pr6parer le

carrosse роит le mener entcrrcr. П cst bon, сотте оп voit, d'avoir de la

pr6voyance.