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Il те faisait touiours part de ses dispositions test.a-

mentaires; il voulait qu'h sa mort j'eusse vingt mille

6cus de ses bienfaits, у compris• les huit mille livres

port6es sur son testament, qu'il те donnerait le sur-

plus еп billets de soi топ ordre. Је les ai obtenus,

mais је. les lui rendis рае d6licatesse. Et quand il nfen-

voya Lyon cinquante deux mille francs роит 6t.re •un

jour та disposition sur mes ordres, топ malheur а

voulu que је n'aie ри etre, сотте il le d6sirait et mal-

•gr6 les instances, auprbs de lui sa mort, ni qu'il n'ait

ри avoir son notaire, et par il lui а 6t6 impossible

d'ex6cuter ses bonnes intentions топ 6gard; је пе

lui dois cependant pas moins de reconnaisance, et le

public devra lui rendre justice, et пе plus lui prodiguer

le reproche d'ingratitude.

M-r de Voltaire voulait, par la modicit6 de la somme

бпопсбе dans son testament, forcer mad. Denis ва

nibce, dont il croyait l'ame noble et juste, d'avoir aussi

la gloire de contribuer топ bien-6tre et celui de

ses domestiques, puisqu'il la laissait son h6ritibre uni-

verselle avec cent mille livres de rentes *).

Aprbs av.oir mis mad. Denis аи fait de tout, је re-

vins Ferney charg6 de sa procuration, у g6rer ses

afaires; elle те promit cinquante louis par ап, et топ

logement аи ch5teau.

Trois mois aprbs la mort de son oncle, nous rectb

mes й, Ferney la nouvelle que cette terre, qui devait

rester perp6tuellement dans sa famille, venait d'@tre

*) Elle h6rita de six cent mille francs еп argent comptant et еп bil-

lets, outre des rentes et la terre de Ferney; m-r de Voltaire donnait

ses domestiques ипе аппбе de leurs gages, et son h6riti>re п'а voulu 1а

рауег ипе partie, tous les autres еп ont 6t6 frustr6s.